Je trouve qu’il est tout aussi important de savoir quand sauter sur la vague de l’IA que de reconnaître quand rester sur le rivage. Un article fascinant de Gartner, écrit par Ava McCartney et intitulé « When Not to Use Generative AI« , nous rappelle que, malgré tout le buzz autour de l’IA générative (GenAI), elle n’est pas la baguette magique pour toutes nos épreuves technologiques.
L’article met en garde contre l’excès d’enthousiasme pour la GenAI, expliquant que cette technologie, bien qu’innovante, n’est pas la panacée. La GenAI fait partie d’un ensemble beaucoup plus vaste de technologies d’IA, et se lancer tête baissée peut nous conduire droit dans le mur si on ne prend pas garde aux spécificités des problèmes à résoudre.
Il est crucial pour nous, en tant que leaders technologiques, d’évaluer correctement si un cas d’utilisation mérite l’étiquette « AI-powered » ou si c’est juste une tentative de coller à la mode. L’article propose de classer les utilisations de la GenAI de « très utiles » à « pas vraiment utiles », ce qui peut nous aider à éviter de transformer chaque défi en un « clou GenAI » pour notre marteau high-tech.
De plus, McCartney nous invite à explorer le monde vaste et varié des autres techniques d’IA, qui peuvent souvent s’avérer moins risquées, moins coûteuses et franchement moins compliquées. Que ce soit l’IA non générative, l’optimisation ou les règles heuristiques, ces approches peuvent parfois sauver la mise sans nécessiter de repenser toute notre infrastructure.
La combinaison intelligente des modèles de GenAI avec d’autres techniques peut créer des merveilles, en augmentant la précision et la performance tout en réduisant les coûts. C’est comme faire une bonne ratatouille : il faut savoir marier les saveurs pour obtenir le meilleur résultat.
McCartney nous rappelle l’importance de ne pas mettre tous nos œufs technologiques dans le même panier.. Cela pourrait vous éviter quelques maux de tête, et qui sait, peut-être même éclairer votre prochaine grande décision IT.
